La communication non-violente: exprimer ses besoins, écouter ceux de l'autre.
Marshall B. Rosenberg, "Les mots sont des fenêtres, ou bien ce sont des murs."
Un des livres de l'auteur sur une manière de communiquer tres utile, que ce soit avec son conjoint, ses enfants ou dans un cadre professionnel.
Il s'agit d'être conscient de ses besoins, afin d'éviter les mots qui blessent les autres, pour avoir une chance d'être entendu. Pas évident, car il faut se reconnecter à son propre ressenti, et à mon sens c'est une des choses indispensable à faire passer aux prochaines générations si on veut avoir une chance de connaitre la paix sur terre (idéaliste, moi?). Pas évident car la formulation et loin d'être naturelle, et demande d'être tres honnête avec soi pour ne pas retomber sur des formulations culpabilisatrices déguisées.
Ex: J'arrive chez moi c'est le bordel dans le salon et les enfants sont avachis devant la télé...
Je ne dis pas:
"Rangez moi ce bazar tout de suite bande de feignasses, je suis pas votre bonne..." ce qui passé dix ans ne donnera pas de grands résultats...
Mais je dis:
"Quand je vois vos manteaux et vos cartables au milieu du salon..." (constat objectif et sans jugement)
"je suis découragée..." (formulation de mes sentiments)
"car j'ai vraiment besoin de me sentir soutenue pour garder la maison en ordre." (formulation d'un besoin)
"Pensez vous pouvoir trouver un moment d'ici le diner pour remettre vos affaires à leur place?" (proposition concrète, laissant une possibilité aux enfants de choisir comment et quand ranger... )
J'évite:
"je suis fatiguée carj'ai besion d'une maison en ordre, et vous ne faites aucun effort pour ranger le salon" En effet je formule mes besoins, mais j'accuse les autres d'intention qu'il non pas forcemment, et je risque de les braquer.
Le fait de ne pas être accusé (il ne l'ont probablement fait dans le but de m'embêter), de la faire comprendre comment me faire plaisir (plutôt que d'imposer de force), et de leur laisser une marge de liberté pour l'exécution (genre: on range à la fin de l'emmission) me donne plus de chance d'avoir des enfants coopératifs... Je dis plus de chance car ça peut ne pas marcher non plus du premier coup... M'enfin ça vaut la peine d'essayer...